Le savoir-faire de l’horlogerie
Imiter le temps qui passe, soit 86.400 secondes dans une journée. Tel est le défi des horlogers !
L’horlogerie n’est pas qu’une question de montre ou de cette vieille pendule chez vos grands-mères. C’est bien plus que ça. C’est une discipline qui regroupe la science, la technique, l’art, l’industrie, le commerce.
L’horlogerie date du moyen âge, grâce à des mécanismes utilisés par les clochers des villes, les habitants pouvaient avoir une vague idée de l’heure. Le savoir-faire des horlogers n’a fait qu’évoluer ; les techniques sont davantage précises et modernes afin d’offrir une qualité inégalée. En Suisse par exemple, l’apprentissage de l’horlogerie mélange la dimension scolaire et professionnelle. On apprend aux étudiants les bases de ce domaine. Les enseignants cherchent à transmettre, plus que des techniques et des gestes, mais une réelle tradition. C’est aussi grâce à cela que les marques suisses se vendent aussi bien, leurs techniques sont souvent imitées mais jamais égalées.
Les individus qui cherchent à se spécialiser dans l’horlogerie doivent faire preuve de dextérité, de minutie, de passion.
Ainsi que de connaissances en mécanique. En décembre 2020 le savoir-faire de l’horlogerie est inscrit au patrimoine de l’UNESCO pour le plaisir de beaucoup de personnes. Cette inscription va sans doute permettre de pérenniser certains métiers de cet artisanat et de cette industrie. Il faut savoir qu’en Suisse, environ 60 000 personnes travaillent dans l’industrie horlogère, et quelques milliers de l’autre côté de la frontière, dans les départements du Doubs et du Jura principalement.
On trouve dans cette industrie des métiers très différents qui vont de l’émailleur au sertisseur, en passant par le polisseur, micro-mécanicien, etc. Aujourd’hui, grâce à cette inscription, ils seront mieux protégés et devraient pouvoir continuer à exister dans les prochaines décennies. L'industrie horlogère franc-comtoise concentre 80% de la filière française. Elle se compose d'une cinquantaine de PME, dont une quinzaine spécialisée dans la montre mécanique, ainsi qu'un certain nombre d'artisans indépendants (horlogers complets et restaurateurs). Toutefois, aucune ne dépasse les 250 salariés. En 2017, elles employaient 874 personnes, contre 30.491 côté Suisse, selon les chiffres de l'Observatoire Statistique Frontalier de l'Arc Jurassien.
L'horlogerie est un métier historique et qui perdure dans le temps.